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Commencer avec (ou faire) des explications approfondies

12 Mai

Question :

Est-ce que développer le commentaire d’un livre concis est une bonne méthode d’enseignement ou bien cela s’oppose-t-il à ce que recherchait l’auteur en résumant son livre ?

Réponse :

Cela diffère selon le commentateur. Par exemple, si le commentateur est Cheikh Ibn Baz, qu’Allah lui fasse miséricorde, ou Cheikh Ibn Othaymin, Cheikh Moqbil ou Cheikh Al Albani, si l’un d’entre eux développe, il amène des perles et de la science abondante. Tu espères donc qu’il développe. C’est le cas également pour Ibn Al Qayyim, Ibn Taymiyya, Ibn Kathir, Adh-Dhahabi et leurs semblables.

Mais si c’est un étudiant qui commente par exemple Al Ajroumiya à des élèves débutants en leur mentionnant ce qui se trouve dans le commentaire d’Ibn ‘Aqil, celui-ci est dans l’erreur et

on craint pour ses élèves qu’ils soient découragés de la science de la grammaire.

Et c’est sur ce type de personne que s’applique la parole de Cheikh Moqbil, qu’Allah lui fasse miséricorde, lorsqu’il invoquait contre ceux qui développaient les commentaires. Il invoquait contre eux en disant : « Qu’Allah ne les bénisse pas. ». Il ne visait pas par cela les commentaires des savants mais il visait les commentaires des étudiants qui étaient des causes pour faire fuir les élèves de cette science.

L’étudiant doit donner un commentaire qui atteint l’objectif voulu dans chaque livre. Il ne dit pas tout ce qu’il connaît devant les élèves. Il doit craindre Allah en lui même, dans son temps et avec ses frères.

Mais si c’est un savant qui commente les quarante hadiths de l’Imam An-Nawawi en un volume, cela serait une perle précieuse. Par exemple si Cheikh ibn Baz aurait commenté en un volume les quarante hadiths de l’Imam An-Nawawi ou alors les trois fondements alors quel bonheur ! Les savants s’en seraient réjouis avant même les étudiants. Car il n’aurait dit que des bonnes paroles bénéfiques.

Mais si c’est un étudiant qui commente les quarante hadiths de l’Imam An-Nawawi ou alors les trois fondements, il faut qu’il les commente selon le niveau de ces livres. S’il peut ne rien ajouter au texte original, qu’il le fasse. Il le lit et demande à ses frères si c’est clair. S’ils disent que c’est clair, il les interroge : que veut dire ceci ? Que veut dire cela ? S’ils répondent, cela suffit car c’est clair. Il leur dit : réjouissez-vous, vous avez bien compris. La science, c’est la compréhension.

Et les commentaires de Cheikh Ibn Baz, qu’Allah lui fasse miséricorde, se démarquent car ils sont concis alors que s’il avait développé il aurait donné des perles, mais il n’aimait pas développé. S’il y avait besoin de faire une annotation, il la faisait avec des paroles bénéfiques. Et si le texte était clair, et la louange est à Allah, il lisait un autre livre ou alors délivrait des fatwas.

Fin de la réponse de Cheikh Muhammad Ibn AbdilWahhab Al Wassabi

Traduit et publié par daralhadith-sh.com

 

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