L’imam adh-Dhahabi (Rahîmû’llâh ta’ala) a dit :
« Mais l’ignorant ne connait pas son niveau, alors comment va-t-il connaitre le niveau d’autrui ?! »
[ As-siyar (11/321) ]
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L’imam adh-Dhahabi (Rahîmû’llâh ta’ala) a dit :
« Mais l’ignorant ne connait pas son niveau, alors comment va-t-il connaitre le niveau d’autrui ?! »
[ As-siyar (11/321) ]
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« Il n’est pas permis au savant de se taire sur sa science, ni à l’ignorant de se taire sur son ignorance. Car Allah a dit : { Allah prit acte de l‘engagement de ceux qui reçurent l’Écriture : exposez-la aux gens et ne la cachez pas } [Ali-Imran v.187] et { Demandez aux gens de science si vous ne savez pas } [an-Nahl v.43] »
Ad-Dahaak ibn Muzaahim a dit : « La première porte de la science est le silence, et la deuxième est son écoute attentive, la troisième est sa mise en pratique et la quatrième est sa propagation et son enseignement »
Muhammad ibn an-Nadr al-Harithi a dit : « On disait : Le début de la science est le silence, puis l’écoute attentive, puis sa mémorisation, puis sa mise en pratique, puis sa transmission. »
Soufyan ath-Thawri a dit :
« Embellissez le Hadith par vos personnes, mais ne vous embellissez pas avec le Hadith »
Abou Zakaria al-‘Anbari a dit :
« La science sans le comportement est comme le feu sans combustible, et le comportement sans la science est comme une âme sans corps. Si j’ai ainsi comparé la science au feu, c’est en raison de ce qui nous a été rapporté de Soufyan ibn ‘Ouyayna [qui a dit] : Read the rest of this entry »
Makhulad ibn al-Husayn a dit :
« Avoir beaucoup de comportement est plus nécessaire pour nous que d’avoir beaucoup de Hadith »
[Rapporté par Al-Khatib dans l’introduction de son livre « Al-Jami’ li Akhlaq ar-Rawi »]
Selon Ibrahim ibn Habib qui a dit : »Mon père m’a dit :
« O mon fils ! Vas vers les Fouqaha (Juristes) et les Ulema (Savants), et apprends d’eux. Et prends leur comportement, leurs caractères et leurs bonnes manières. Pour moi cela est certes meilleur pour toi que [de prendre] beaucoup de Hadith.
Adh-Dhahabi a dit :
« Il convient au savant de parler avec une intention et un bel objectif. Si sa parole le subjugue, qu’il se taise, et si son silence le subjugue, qu’il parle. Il ne doit pas se relâcher dans le jugement de sa personne, car celle-ci aime la louange et la parade. »
Al-Fudhayl ibn ‘Iyâdh** disait :
« Pauvre de toi ! Tu es mauvais et tu te penses bienfaisant. Tu es un ignorant et tu crois être un savant. Tu es avare et tu te vois généreux. Stupide et tu te crois intelligent. Ta vie est courte et tes espoirs sont grands ! »
L’imam adh-Dhahabi rapporte dans son immense As-Siyar a’lam an-Nubala :
Al-Walid ibn Muslim a dit : J’ai demandé à Al-Awza’ï, à Sa’id ibn ‘Abdel’Aziz, à ibn Jurayh : « Pour qui avez-vous appris la science ? » Tous ont répondu : « Pour moi-même », excepté ibn Jurayh qui a dit : « Je l’ai recherché pour les hommes ».